Alassane Dramane Ouattara

Alassane Dramane Ouattara

Age : 78 ans
Parti : Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP)
Présence sur les réseaux sociaux : Facebook
Alassane Ouattara est né le 1er janvier 1942 à Dimbokro dans le Centre de la Côte d’Ivoire. Il est de confession musulmane et appartient à l’ethnie Dioula. Il est le père de deux enfants.
Il a effectué ses études primaires en Côte d’Ivoire, et secondaires en Haute Volta, actuel Burkina Faso. Il y obtient en 1962  son Baccalauréat, série Mathématiques élémentaires, et bénéficie d’une bourse américaine pour poursuivre ses études aux Etats-Unis. Inscrit successivement à l’Institut de technologie de Drexel, puis à l’Université de Pennsylvanie à Philadelphie, il obtient en 1967 un Master en économie.
Il entre au Fonds monétaire international (FMI) en avril 1968, comme économiste. Alassane Ouattara poursuit ses études pour obtenir, en mai 1972, un Doctorat d’Etat en Sciences économiques (Ph.D. in Economics). En 1973, il intègre la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) alors à Paris. De février 1975 à décembre 1982, il est à la fois Conseiller spécial du Gouverneur et directeur des Études de la BCEAO à Paris puis à Dakar. En 1982, il en devient le vice-gouverneur, il est alors âgé de 40 ans.
En novembre 1984, il retourne au FMI pour occuper les fonctions de directeur Afrique. En octobre 1988, il succède au gouverneur Abdoulaye Fadiga, à la tête de la BCEAO. En avril 1990, alors que la Côte d’Ivoire est secouée par une crise sans précédent, le président Félix Houphouët-Boigny l’appelle à ses côtés, d’abord en qualité de Président du Comité interministériel de coordination du programme de stabilisation et de relance économique, puis en qualité de Premier ministre le 7 Novembre 1990. Après le décès du président Houphouët-Boigny, le 7 décembre 1993, Alassane Ouattara retourne au FMI où il est nommé directeur général adjoint en juillet 1994.
En juillet 1999, il met fin à son engagement auprès du FMI et rentre en Côte d’Ivoire pour effectuer son retour sur la scène politique ivoirienne.. Il est élu président du Rassemblement des républicains (RDR), lors d’un congrès extraordinaire le 1er août 1999. Il annonce alors son intention de se présenter à l’élection présidentielle de 2000  et estime bénéficier d’une « parfaite éligibilité » en remplissant les conditions requises « en matière de nationalité, de filiation et de résidence ». Mais le pouvoir en place lance contre lui un mandat d’arrêt pour « faux sur l’identité et usage de faux documents administratifs », ce qui le pousse à s’exiler en France entre septembre et décembre 1999.
Il rentre de son exil après la prise du pouvoir par les militaires le 24 décembre 1999. Alassane Ouattara voit alors, tout comme treize autres personnalités politiques, sa candidature à l’élection présidentielle écartée par la Cour suprême, qui estime qu’il est de « nationalité douteuse » au vu de la nouvelle Constitution, adoptée par référendum en juillet 2000.  Lors des élections municipales de 2001, le RDR remporte 64 communes contre 59 pour le PDCI et 33 au FPI du président Gbagbo. Alassane Ouattara revient en Côte d’Ivoire le 30 novembre 2001 pour participer au « Forum pour la réconciliation nationale ».
Le 19 septembre 2002, une rébellion éclate et le pays est divisé en deux. Le 26 janvier 2006, après trois ans d’exil en France, Alassane Ouattara revient en Côte d’Ivoire pour mener campagne en vue du scrutin présidentiel.
Après avoir été repoussée à six reprises, l’élection présidentielle a finalement lieu à la fin de l’année 2010. Au premier tour, Alassane Ouattara obtient 32,1 % des voix, arrivant derrière le président sortant, Laurent Gbagbo, qui rassemble 38,0 % des suffrages. Entre les deux tours, Alassane Ouattara obtient le soutien d’Henry Konan Bédié, arrivé troisième avec 25,2 %. Investi candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), alliance des quatre principaux partis d’opposition, Alassane Ouattara est donné vainqueur du second tour d’après les résultats de la Commission électorale indépendante avec  54,1 % des voix.
Cependant, le Conseil constitutionnel proclame la victoire du président sortant avec 51,5 % des suffrages, après avoir invalidé les résultats dans sept départements du Nord (soit 13 % des votants) sous prétexte de fraudes. Après trois mois de tensions politique, Alassane Ouattara sera officiellement installé dans ses fonctions de président de la République après l’arrestation de Laurent Gbabgo.
Alassane Ouattara est de nouveau candidat à l’élection présidentielle suite au décès brutal du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly candidat de son parti.

 

  • Économiste au Fonds monétaire international ( avril 1968 – août 1973)
  • Chargé de mission au siège de la BCEAO (août 1973 – février 1975)
  •  Conseiller spécial du gouverneur et directeur des études de la BCEAO (février 1975 – décembre 1982)
  •  Vice-gouverneur de la BCEAO ( janvier 1983 – octobre 1984)
  • Directeur du département Afrique au FMI (novembre 1984 – octobre 1988)
  •  Conseiller spécial du directeur général du FMI (mai 1987 – octobre 1988)
  •  Gouverneur de la BCEAO (octobre 1988 – décembre 1993)
  •  Président du Comité interministériel de la coordination du programme de stabilisation et de relance économique de la Côte d’Ivoire (avril – novembre 1990)
  •  Premier ministre (novembre 1990 – décembre 1993)
  •  Gouverneur honoraire de la BCEAO (depuis décembre 1993)
  • Directeur général adjoint du FMI (juillet 1994 – juillet 1999)
  •  Président du Rassemblement des républicains de Côte d’Ivoire (RDR) (depuis août 1999)
  •  Président  et fondateur de l’Institut international pour l’Afrique (IIA) à Washington D.C. (depuis le 10 juin 1999)
  •  Président de la République (depuis mai 2011)