Les entretiens de WATHI – Les régions de la Côte d’Ivoire
Brou Okayo Sandrine
Brou Okayo Sandrine est doctorante au Centre national de recherche agronomique (CNRA)
Quelle est la situation sanitaire relative à la Covid-19 dans la localité de Divo, votre lieu de résidence?
La ville était vraiment paralysée, tout le monde avait peur de cette pandémie. Il y avait moins d’affluence dans les marchés. On ne savait pas comment faire pour vivre avec cette pandémie. Les autorités ont parlé de deux cas de contamination. Les activités socio-économiques ont connu une baisse considérable.
Les mesures prises par les autorités pour freiner la propagation du virus ?
Ces mesures sont efficaces mais dépendent aussi des milieux. Dans le milieu de la fonction publique, la majorité des gens respectent plus ou moins ces mesures. Mais dans les marchés par exemple, il est rare de voir les gens respecter les mesures telles que le port du masque ou les distances physiques. On aurait souhaité que l’État fasse plus de sensibilisation en allant leur parler dans les marchés parce que les femmes qui sont dans les marchés, la majorité n’écoute pas les informations.
Au regard de cette crise, quelles leçons en tirer et quelles recommandations faire pour lutter contre la Covid-19 dans la région du Loh Djiboua
Il y a plusieurs paramètres. L’une des leçons qu’on peut tirer est que cette pandémie a contribué à améliorer l’hygiène, parce qu’avant se laver les mains, ce n’était pas dans les habitudes de la population de Loh Djiboua. Aujourd’hui, je vois qu’il y a beaucoup de personnes qui se lavent les mains avant de saluer leurs amis. Donc, je peux dire que cela a contribué à améliorer de l’hygiène au sein de la population. Ma principale recommandation est la sensibilisation dans les marchés afin que la population prenne conscience de cette maladie.
Crédit photo : environnement.gouv.ci
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